Grâce à un partenariat entre la Runnosphère et Skechers (merci, merci), j’ai pu tester dernièrement la Skechers Go Meb Speed 2.
Disons le tout de suite, je connais la marque Skechers depuis l’an dernier pour avoir essayé et immédiatement adopté la Go Run 2 (le modèle rouge à semelle blanche) au point de courir quelques jours plus tard le marathon de Milan avec ces runnings révolutionnaires à mes yeux.
Révolutionnaires ? (il y va bien fort le DaJo… Marseillais va !)
Ben oui, révolutionnaires car ces runnings favorisent véritablement la transition vers la foulée médio-pied. Comment ? En escamotant complètement le support au niveau du talon à tel point que, au début, c’est un peu déstabilisant voire pénible de marcher avec les Skechers Go Run 2 car, quand on marche, on attaque davantage le sol avec le talon.
Rajoutez à çà un drop limité à 4mm, un chaussant hyper-confortable, une semelle très souple longitudinalement et transversalement, une large toe-box, un poids plume, un look sympa, un prix vraiment light et la Skechers Go Run 2 a été une révélation pour bibi.
Bref, j’ai de suite adoré la Skechers Go Run 2 et je l’aime toujours à tel point que, plus d’un an après, je cours encore très très souvent avec ma première paire (dernièrement je les portais à Berlin, Prague, Bratislava et Le Puy-en-Velay _cf photo ci-dessous_). Comme le bon vin, elles se bonifient en vieillissant… et en perdant un peu d’amorti.
Donc, qu’espérais-je en enfilant la Skechers Go Meb Speed 2 ?
Deux choses :
- Voir disparaître les deux petits défauts de la Skechers Go Run 2, à savoir un amorti initial un peu excessif qui donne l’impression de courir sur des chamallow, et des encoches trop creusées dans la semelle dans lesquelles se coincent les gravillons.
- Retrouver les qualités de la Skechers Go Run 2 citées plus haut.
=> Bilan après deux mois d’essai :
Franchement… déçu. Pourtant, il ne manque pas grand-chose :
- Les deux défauts évoqués ci-dessus ont bel et bien disparu.
- Au niveau des qualités, la Skechers Go Meb Speed 2 a conservé un drop de 4mm, un chaussant hyper-confortable (avec notamment une languette très fine et très enveloppante), une toe-box suffisamment large, un poids plume et un look vraiment chouette.
Cependant il y a un hic. Pour rendre la chaussure plus dynamique, une plaque rigide a été insérée dans la semelle de la Skechers Go Meb Speed 2. L’ajout de cette plaque de transition, clairement visible dans une encoche entre l’avant et l’arrière du pied, a deux effets évidents dès les premières foulées : la chaussure « répond » davantage mais la semelle est beaucoup moins flexible. La chaussure « tape » et je ne suis pas à l’aise avec.
De plus, je n’ai pas du tout retrouvé ce qui, à mes yeux, rendait la Skechers Go Run 2 unique, cette sensation d’absence de support au niveau du talon qui pousse presque naturellement vers la foulée médio-pied.
Bref, je suis déçu à l’issue de cet essai mais, après réflexion, je reconnais que je n’ai pas abordé ce test avec le bon état d’esprit : clairement, la Skechers Go Meb Speed 2 n’est pas faite pour être confortable comme peut l’être la Skechers Go Run 2 et elle n’a pas sans doute pas vocation à favoriser une quelconque transition de la foulée. Partant de là, il ne faut pas la choisir pour çà. La Skechers Go Meb Speed 2 n’est pas une version améliorée de la Skechers Go Run 2.