L’an dernier, le Challenge Roth arrivait après une bien trop longue abstinence et le simple fait d’être en forme au départ constituait déjà une grande victoire pour bibi. Cette année, les objectifs au départ étaient les mêmes avec l’avantage de la confiance retrouvée et de bien meilleures conditions météo pour m’entraîner et aligner les kilomètres ce printemps.
Des conditions presque trop bonnes qui m’ont poussé à me sentir prêt trop tôt et à vouloir m’élancer sur un autre ironman début juillet. Finalement, et indépendamment de ma volonté, çà ne s’est pas fait et il m’a fallu patienter deux semaines de plus.
En 2014, Jean-Baptiste et son Teepee ne sont pas de la partie alors je loue une 207 pour le voyage. Comme Poolio vient avec moi mais bosse le jeudi, nous ne pouvons quitter Genève qu’à 18h le jeudi. Dans ces conditions, pas question de faire le trajet en une fois mais pas question non plus de s’aventurer sur les autoroutes allemandes un vendredi. Alors nous optons pour une diagonale Genève-Berne-Brugg-Tuttlingen-Ulm-Donauwirth-Roth avec une halte après la frontière allemande pour la nuit. Bon choix: trajet agréable malgré deux déviations, sans stress et arrivée à Roth vers 13h30 le vendredi.
Il fait chaud, très chaud : 32°C. Rapides retrait des dossards et visite de l’expo avant une soirée bien sympathique avec Renate et Thomas dans le resto grec de Roth puis au concert en plein air donné sur la place principale de la ville. Coucher vers 23h. Je suis claqué.
Samedi, matinée tranquille et préparation des sacs de course. Vers 15h, nous prenons avec Thomas la direction d’Hilpoltstein pour le dépôt des vélos. No problem pour accéder à la zone de transition, y laisser nos montures et y croiser quelques stars dont Mirinda Carfrae et Eneko Llanos. A 16h, nous sommes donc prêts à repartir…
Sauf que nous sommes bloqués dans un embouteillage pas possible pour sortir du parking. Bilan: plus d’une heure d’attente sous un soleil de plomb (34°C au thermomètre de la voiture). Les boules !!
J’adore le Challenge Roth et je suis toujours épaté par les moyens mis en oeuvre par l’organisation pour que tout se passe pour le mieux mais, là, franchement, ce n’est pas sérieux de laisser 5 ou 6 pauvres jeunes bénévoles gérer le stationnement (puis l’énervement) de milliers de triathlètes voulant accéder en même temps à la T1 et en repartir le plus rapidement possible la veille de l’épreuve. Carton jaune donc sur ce coup mais je ne doute pas que le tir sera corrigé en 2015.
Soirée d’avant course tranquille et coucher dès 21h30 avec le réveil programmé pour 4h le lendemain. 22h, j’ai un peu lu, je suis calme, je peux éteindre la lumière et dormir maintenant.
22h30, purée, j’y arrive pas. Fait trop chaud. J’étouffe. Je tourne et retourne dans ce lit mais rien n’y fait.
23h, 4 ou 5h de sommeil la veille d’une course, c’est déjà super bien. Jusqu’ici, tout va bien donc.
23h30, çà m’énerve quand même !
Minuit, allez, on se calme et on dort maintenant ! Mais qu’est-ce qu’il fait chaud bordel…
0h30, j’aurais sans doute pas du manger autant de lasagnes aux légumes. Pourtant je sais bien que je ne digère pas bien le fromage cuit et la sauce tomate ! Quel con !! DaJo, tu es un idiot !!!… A moins que ce soit dû au surdosage en sel de ces dernières 48h pour prévenir tout risque d’hyponatrémie demain ?
1h, c’est l’horreur : j’ai dû louper le train et je n’ai pas du tout envie de dormir. J’ai beau lire, rien n’y fait et je commence vraiment à m’énerver et à psychoter.
1h30, idem.
2h, bon c’est mort : je ne vais pas fermer l’oeil de la nuit. Misère. Pourvu que je ne m’endorme pas au bord du canal cet aprem ou pire, au volant sur le trajet du retour lundi !
2h30, autant laisser la lumière allumée maintenant…
3h30, tiens, j’ai peut être dormi quelques minutes finalement. Mais, maintenant, c’est déjà presque l’heure de se lever. Purée, j’ai vraiment pas envie d’y aller. Ma pire nuit d’avant-course depuis que je fais du sport ! Pourtant, ce n’est pas mon premier ironman et je n’ai aucune raison particulière d’être stressé cette année. Je ne comprends pas :-(
Prépa habituelle et départ pour le canal vers 5h mais je n’y suis pas et oublie des fringues de rechange pour l’après-course. Arrivée à T1 vers 5h30. Bon timing, bonne météo (déjà près de 20°C).
Comme l’an dernier, le moment est magique mais je n’arrive pas à entrer dans le truc, à me concentrer sur ce que je fais. Dans mon esprit, cette nuit blanche pèse trop lourd et je suis aussi motivé qu’une vache en route pour l’abattoir…
Au moment de fermer ma combi et de plonger dans le canal, je me rends compte que j’ai encore aux pieds les shoes prévues pour l’après-course. Le con ! Petite montée d’adrénaline pour les ramener au camion adéquat, rerentrer dans le sas de départ, fermer ma combi (en oubliant de fixer correctement la lanière de la fermeture éclair) et nager les ~100m nécessaires pour atteindre la ligne de départ. Bon Dieu mais qu’est-ce que je fous là ?… Vivement ce soir !
7h, départ de ma vague (la quatrième).
Natation : paisible… un peu trop
Départ sans stress, sans aucune baston, sans que les lunettes ne prennent l’eau et sans que ma combi ne se déchire sous l’aisselle gauche dès les premiers mouvements (multiples réparations nécessaires depuis dix jours). Eau à près de 22°C. Tout va bien. Nage en deux temps, sensations moyennes. Mais, comme l’an dernier, je n’avance pas et n’arrive pas à garder les moindres pieds. Faut dire que je n’essaie même pas…
Passage au niveau du pont sous lequel est située la grosse bouée rouge du premier demi-tour. Je ne regarde même pas ma montre. A quoi bon ? Je n’ai aucune référence.
Le retour n’est pas plus stressant mais pas plus rapide non plus. Je ne double que des nanas aux bonnets rouges parties 15′ plus tôt et me fais doubler régulièrement par des nageurs partis dans les vagues suivant la mienne.
En regardant ma montre à la sortie de l’eau, pas de « divine surprise » en 2014 => 1h16’00 pour les 3800m de natation soit 2′ de plus que l’an passé :-(
Première transition
Bonne transition cette année grâce à un super bénévole qui m’aide à retirer ma combi et à la fourrer dans le sac rouge. Du coup, je rattrape plus d’une minute par rapport à l’an dernier => 2’55.
Par crainte des coups de soleil sur mes blanches épaules (la météo de merde de juillet n’a rien fait pour mon bronzage), j’ai enfilé un maillot cycliste au dessus de ma trifonction mais je n’aurais pas dû car il fait déjà très chaud et des bénévoles nous attendent à la sortie de la tente pour nous enduire de crème solaire.
Pas encore bien réveillé (sic), je me trompe d’allée et ne trouve pas mon vélo du premier coup. Décidément, t’es pas au top mon gars…
Vélo : pas habituel pour Roth
** détail du parcours vélo Challenge Roth ICI **
Comme toujours, le premier kilomètre au milieu de la foule est magique. Sensations correctes mais il fait déjà chaud et j’ouvre largement mon maillot cycliste.
Ce qui est vraiment surprenant cette année par rapport à mes cinq précédentes participations au Challenge Roth, c’est que le vent est plutôt défavorable sur la première partie du parcours vélo, entre Eckersmühlen et Greding. Le côté très positif, c’est qu’on n’aura pas le vent dans le nez en haut du Kalvarienberg et sur le retour vers Hilpoltstein.
Comme en 2013, malgré le départ par vagues, la densité des triathlètes est telle que je passe mon temps à doubler ou me faire doubler. A deux ou trois exceptions près, tout le monde est réglo mais je n’aime pas du tout çà et çà me stresse, surtout après ma mésaventure de l’an dernier (injuste je répète à nouveau pour le sieur PAP qui semble ne pas avoir bien compris :-p).
Cà me stresse au point de m’ôter une bonne partie du plaisir que je ressens d’habitude sur le parcours vélo du Challenge Roth et je me surprends même à rêver à des épreuves à nombre de partants plus modeste, genre Ironcat, Ironmédoc, Vitoria-Gasteiz ou… Monegrosman (sic). On verra pour 2015 mais, quoi qu’il en soit, je prends la résolution de ne plus jamais m’inscrire à une épreuve à plus de 1000 partants et à parcours roulant si le départ se fait en masse. Sur le Challenge Roth, le départ est donné par vagues mais c’est déjà limite pour moi.
Entre Thalmässing et Greding vers le km30 (à peu près car je roule toujours sans cardio ni compteur kilométrique), je rattrape Michèle et lui crie quelques encouragements en passant. Visiblement, tout va bien pour elle jusqu’ici. Pourvu qu’elle passe bien le Kalvarienberg…
Je me ravitaille régulièrement et, malgré la température, çà descend assez bien (3 Powerbars et 3 ou 4 gels High5 sur le vélo + multiples bidons de boisson iso High5 fournie sur les ravitos). Mais la chaleur a fait fondre les morceaux de Powerbar fixés sur mon cadre. C’est dur de les décoller et mes doigts sont en permanence bien gluants et dégueulasses. Bref, faut que j’arrête avec ce système.
Avant Hilpoltstein et le Solarer Berg, il y a une autre bosse bien animée que j’adore. C’est à l’ombre, y’a du monde mais c’est moins la folie et y’a toujours des groupes de jeunes qui mettent l’ambiance avec leurs sonos. J’ai le sourire et une petite pensée pour Wanda et mon pingouin voyageur favori en y entendant un des hymnes de notre trip entre Montréal et Québec ;-)
Quelques hectomètres plus loin, c’est déjà l’entrée dans Hilpoltstein et, déjà, on perçoit la rumeur du Solarer Berg. Renate et Thomas sont là et leurs encouragements font du bien !
Virage à droite, quelques hectomètres protégés par des barrières et c’est le choc, la marée humaine… avec, à l’entrée de celle-ci et clairement visible en première ligne, Zsuzsanna, ma copine de Budapest ! On ne s’est pas croisé depuis le marathon de Milan 2013 et, là, au milieu de la foule, on se tape dans les mains. çà me booste aussi :-)
Petite boucle, nouveau passage à Hilpolstein et fin du premier tour (86,5km) en 2h24′. Une minute de plus qu’en 2013, çà va. Pourvu que çà dure…
Mais çà ne dure pas et, dans le deuxième tour, je faiblis. La chaleur est de plus en plus accablante et je ralentis de plus en plus à chaque ravitaillement pour attraper un grand bidon d’High5 pour boire et un grand bidon d’eau pour m’arroser la nuque et le crâne (à la fin du vélo, j’aurai l’épaule droite toute raide à force de lever ces bidons pleins et lourds (si si) haut dessus de mon casque).
Entre Eckersmühlen et Greding, le vent est toujours défavorable mais pas plus fort que lors du premier passage. Il n’y a plus beaucoup de nanas à doubler et la route est beaucoup plus dégagée. Je me détends et me fais davantage plaisir.
La seconde montée du Solarer Berg est moins démentielle mais la foule y est toujours impressionnante. Comme en 2013, planté au milieu de l’étroit passage entre les spectateurs, Thomas me hurle des encouragements avant de s’écarter au dernier moment et, comme l’an dernier, çà me redonne un coup de boost et je finis assez bien les 25 derniers kilomètres à vélo en échangeant rapidement quelques mots sympas avec Pierre Julien aka PIL’S.
2h30′ pour les 86,5km du second tour avant les dernières bornes pour atteindre Roth.
=> 5h10’16 sur le vélo, çà va. J’ai bien limité les dégâts mais c’est maintenant que les choses sérieuses commencent…
Deuxième transition
Après avoir déchaussé en roulant, je quitte mon maillot vélo, enfile mes Kinvara et ne passe pas 200 ans à faire les lacets comme en 2013 car j’ai mis des élastiques la veille (petit malin le DaJo !)… mais j’oublie de les serrer (sic).
Cette année, la bénévole qui s’occupe de moi est vraiment sympa mais un peu moins performante que la gamine de l’an dernier alors c’est moi qui dois lui demander de la crème solaire avant de partir. Pas grave. En plus, à la sortie de la tente et avant de passer le tapis de chronométrage du départ du marathon, je prends quelques secondes supplémentaires pour me ravitailler et me rafraîchir au ravito. Il est 13h32 et il fait 34°C.
=> 2’42 (exactement le même temps qu’en 2013)
Course à pied : en mode survie
** détail du parcours course à pied Challenge Roth ICI **
Je déboule du parc comme une balle lancée entre les rangs de spectateurs qui bordent les premiers hectomètres du marathon…
… çà, c’est ce que j’écris d’habitude à ce stade du récit mais, en 2014, c’est moins vrai. D’une part parce que je ne déboule pas comme une balle (ou alors comme une balle crevée). D’autre part parce que les rangs des spectateurs sur les premiers hectomètres me paraissent un peu moins fournis. En fait, il fait trop chaud et ils sont un peu plus loin sur Am Espan et sur la Gartenstrasse, à l’ombre. D’ailleurs, Zsu et son copain grec sont là pour m’encourager à nouveau ! :-)
Cette année, pas de petit arrêt pipi à l’ombre du viaduc de la B2 car il y a trop de monde à cet endroit. Mais, pour ne pas trop me perturber, je le fais quelques mètres plus loin. Avant de stopper une seconde fois quelques secondes plus tard pour resserrer mes lacets élastiques.
Cette année, pas de départ en fanfare à ~4’30/km. D’entrée, je suis à ~5’/km… et pas sûr de tenir car la chaleur me travaille. Alors j’assure et prends quelques secondes pour m’éponger copieusement à chaque ravito. Je ne tourne qu’à la boisson iso et aux gels High5 + quelques morceaux de pastèque (mais qui me rafraîchissent moins que l’an dernier).
A l’entrée d’An der Lände, Thomas et Renate sont là pour m’encourager. Merci merci. Eux-aussi, ils font leur ironman aujourd’hui…
Sur le premier long aller-retour sur le chemin de halage le long du canal Main-Danube, le soleil est au zénith et il n’y a pas un pet d’ombre. J’en bave. Survival mode enclenché.
Ce qui m’agace aussi, c’est que mes pieds sont vraiment trempés à cause des flaques au niveau des stations d’épongeages. çà promet de belles cloques à l’arrivée (pas tant que çà en fait) et, comme j’ai eu la mauvaise idée d’enfiler des soquettes vraiment trop courtes, elles se remplissent de petits cailloux projetés par un coureur qui me suit trop près pendant un bon kilomètre. Quitte à perdre une bonne minute dans l’opération, je finirai par m’arrêter quelques kilomètres plus loin pour enlever mes soquettes, retirer les petits graviers et remettre ces foutues soquettes trempées qui ne veulent plus se laisser enfiler.
J’ai ralenti et je tourne à ~5’15/km. Rester calme, bien respirer et çà va aller. Ventre OK. Un comprimé homéopathique de Sporténine toutes les heures.
La descente en bas de l’écluse de Schwand ressemble à l’entrée dans un four. Il fait une chaleur à crever à cet endroit alors je marche quelques secondes au ravitaillement. Mais çà va, je repars bien, fais la boucle dans Schwand et passe assez bien la montée pour revenir sur le chemin de halage.
Par moment, le ciel se voile et la température devient plus supportable quand un nuage masque provisoirement le soleil. Je ralentis encore (5’20~5’25/km) mais je ne m’effondre pas encore et cours encore « bien » devant Renate et Thomas au second passage d’An der Lände.
Le truc, c’est qu’après le km25, mes cuisses se font de plus en plus douloureuses et je me mets à regretter de ne pas avoir couru de marathon sec au printemps. Pourtant, je le sais, c’est ce qui fonctionne bien pour moi afin de courir proprement le marathon de Roth. Bref, je m’aperçois que deux semi-marathons en 24h, çà ne vaut pas un seul marathon…
Cette année, je perçois bien les ~200m de dénivelé positif cumulé du parcours CP et je cale un peu dans la montée vers Eckersmühlen à travers la forêt (~5’30/km). Les cuisses me font mal et on arrive à peine aux deux tiers du marathon. Les kilomètres se font de plus en plus longs…
Enfin, j’atteins le pont au dessus du canal et le second demi-tour quelques mètres plus loin. çà va mieux dans la tête d’autant que je me mets à tourner au coca et qu’il y a une super ambiance à cet endroit-là (avec notamment une nana rigolote qui danse comme une folle au milieu de la route :-)).
Au passage du km30, à cause du boost du coca à chaque ravito, c’est bien reparti. J’ai toujours mal aux cuisses mais, maintenant, j’accélère progressivement jusqu’à l’arrivée (5’20~5’10~5’00/km) en me fixant des temps limites de passage à chaque kilomètre et en décomptant le temps de course restant jusqu’à la ligne d’arrivée. Mais c’est dur et c’est long…
Dernier passage au Kanal Lände Roth vers 16h40. Thomas et Renate sont là. Je leur demande des nouvelles de Poolio. Elle est déjà passée une première fois et marche en direction de Schwand. çà devrait le faire pour elle… et pour moi aussi :-) Je prends enfin mon pied sur ce marathon !
=> 10h12’42 sur la ligne après un marathon en 3h40’51 soit près de 11′ de plus que l’an dernier et avec des cuisses bien plus abimées à l’arrivée mais çà me va bien comme çà : pas de problème digestif malgré la chaleur, pas d’explosion le long du canal ni d’arrêt forcé pour dormir. Ce matin, j’aurais signé des deux mains pour çà :-)
Heureux mais bien fracassé quand même. Après avoir profité quelques minutes du stade d’arrivée, j’ai du mal à me traîner jusqu’au ravito final. Faudrait que je prenne ma douche maintenant avant que trop de monde n’arrive mais je préfère essayer de recharger les accus.
Sans succès car, quelques minutes plus tard, je suis plié en deux au dessus d’une poubelle et j’y vomis tout ce que je viens de boire et de manger (dsl). Direction le service médical où on me colle deux perfusions de 500ml. Je m’endors quelques instants sur la table et, quand je me réveille, il pleut un peu (çà ne durera pas).
Fin d’aprem en mode zombie en me ravitaillant à nouveau, en profitant de l’ambiance dans le stade d’arrivée quand Felix y pénètre vers 20h30, en cherchant Zsu mais sans succès :-( et en appelant de temps en temps Renate et Thomas pour me tenir au courant de la progression de Poolio. Après 21h30, je quitte le stade pour les rejoindre vers le km38,5 au niveau du viaduc sous la B2 et j’accompagne Poolio sur ses derniers kilomètres avant d’assister avec elle à la finish line party.
Y’a pas à dire, même si je ne l’ai pas aussi bien vécu que l’an passé,
ROTH, C’EST MAGIQUE !
Et encore un grand merci à Thomas et Renate pour votre soutien et votre gentillesse tout au long du weekend : vous êtes formidables !
Lien vers le CR de Poolio : ICI
(c) photos Thierry Sourbier & marathon-photos.com & Challenge Roth