Ainsi, alors que j’avais une opportunité unique de courir un ironman labellisé quasiment gratuitement, je me suis ressaisi au dernier moment et je ne suis pas parti. Depuis plusieurs triathlons, je ne cesse de proclamer que le vrai luxe désormais dans ce sport, c’est de disputer des épreuves honnêtes, courues à la régulière avec un nombre de partants limité ou avec des vagues de départ suffisamment espacées pour éviter le fléau moderne de ce sport : le drafting généralisé.
Quelle que soit la bonne volonté des partants ou les discours candides des défenseurs de la WTC, je suis en effet persuadé que ce sont les organisateurs les premiers responsables de ce phénomène. Quand on lâche quasiment simultanément près de 2500 concurrents, faut pas s’étonner que des paquets se forment à vélo si le parcours est roulant : sachant que près de 80% des triathlètes sortent de l’eau dans un intervalle de 30′, çà donne un écart moyen de ~(30×60)/(0,8×2500)=0,9 seconde (sic) en chaque triathlète au début du vélo !! Bref, une vaste hypocrisie et une mascarade de triathlon.
Et moi, fort de ces convictions, j’étais prêt à me mêler à cette plaisanterie et à la surexploitation commerciale du mythe (sic) de l’ironman sous prétexte de niquer la WTC en tentant de profiter d’une faille de leur système de gestion des inscriptions ? En voilant donc une belle motivation pour prendre le départ d’un ironman ! Pas très positive ni constructive en tous cas. Et ce n’est même pas la WTC que j’aurais baisée mais bien la compagnie d’assurance qui a assuré mon inscription initiale au Challenge Barcelona…
Bref, vendredi, au réveil, je me suis ressaisi et ne suis pas parti.
J’ai alors quelques heures devant moi pour imaginer un triathlon de substitution. Néanmoins, je ne pars pas d’une page blanche, ayant bricolé dès l’an dernier un blog de triathlons « off » à réaliser dans les environs d’Annecy : http://dajoman.wordpress.com/
Pour m’éviter les tronçons les plus encombrés de la piste cyclable, pour faciliter mes transitions et mes arrêts-ravitaillements à la voiture et pour nager et courir dans des coins moins archi-connus de moi-même, je préfère établir le parc de transition (comprendre : garer ma vieille ZX) au niveau du port de Sévrier.
Et pour profiter d’une belle journée douce et ensoleillée d’automne, je prévois de courir mon « K226 Lake Annecy » dès le lendemain samedi 4 octobre 2014, à partir de 8h.
Enfin, pour me mettre un peu la pression, histoire de ne pas baisser les bras trop vite quand çà deviendra dur, j’envoie des mails pour inviter quelques amis à me rejoindre et poste même un message sur le forum des Hydros, mon dernier club de triathlon.
Samedi 4 octobre, çà n’a beau être qu’un « off », j’ai quand même mal dormi (moins de 3h30) car j’ai un peu peur que l’eau du lac ne soit déjà trop froide pour moi (vi, je suis tout maigre alors je suis frileux). En plus, je n’ai pas réussi à remettre la main sur la cagoule en néoprène que j’avais achetée il y a quelques années et il me faudra me contenter de deux bonnets en silicone.
Bien entendu, sans l’atmosphère et l’environnement protégé de la compétition, je ne peux viser un chrono « habituel ». Je veux juste faire la distance, vivre une expérience nouvelle et concrétiser une forme qui me semble correcte, cinq semaines après le Challenge Vichy du 31 aout.
Pour valider la distance effectivement parcourue, Bertrand m’a prêté un capteur GPS Suunto. Je n’ai pas la montre qui va avec pour lire en temps réel mais, au moins, plus tard, je pourrais avoir une trace de ma journée autre que mon seul compte-rendu.
Vers 7h40, j’arrive au port de Sévrier. A cette heure-ci, j’ai l’embarras du choix pour me garer alors je prends la meilleure place : à l’entrée du parking, à moins de 100m du lac et à proximité immédiate de la piste.
Dix minutes plus tard, Arnaud (mais si ! rappelez-vous : le bel Arnaud, Roth 2007…) est là pour m’encourager et immortaliser l’instant. Ensuite, il ira bosser mais il reviendra ce soir. Sympa mec !
Bon, ben y’a plus qu’à…
Natation
3800m en deux allers-retours de 2x950m à partir du port de Sévrier. Lien vers le parcours sur openrunner: http://www.openrunner.com/index.php?id=4134243
Départ à 8h08 à ma montre. Environ 1 concurrent dans ma vague de départ donc çà va : à moins de me faire attaquer par un pêcheur énervé, je devrais pouvoir éviter les coups. En plus, je suis agréablement surpris par la température de l’eau. Pas chaude mais pas froide non plus (18~19°C ?) donc pas d’excuse à deux balles pour ne pas faire les 3800m.
Les débuts sont laborieux. Avant de commencer à nager, j’ai passé deux mille ans à essayer d’ajuster les lunettes sur mon visage pour qu’elles ne prennent pas l’eau mais çà n’a pas suffit et il faut que je m’arrête au bout de 200m.
En passant au droit de la plage de Sévrier, j’ai le choix : continuer tout droit en passant sous la ligne de bouées matérialisant la zone de baignade surveillée ou faire un petit détour pour la contourner. J’opte pour la première option mais ce sera la dernière fois. En fait, je fais trop de zigzags alors, sur les trois passages suivants, il vaut mieux que je suive le repère de la ligne de bouées quitte à nager quelques mètres de plus.
Le matin est brumeux mais, de temps à autre, le soleil perce furtivement la grisaille et la lumière est magnifique. Je suis seul et j’ai le sentiment de vivre un moment rare. Le lac d’Annecy est à moi. Je suis heureux d’être ici.
Heureux mais pas très rapide. Je n’ai jamais nagé dans ce coin et je n’ai pas de repère. Sur la photo satellite d’openrunner, j’ai simplement repéré un ponton pour faire demi-tour. Mais, après plus de 20′, je réalise que le gros ponton que je vise depuis un moment n’est pas le bon. Le bon ponton, peu après le restaurant « le poisson rouge », est plus petit et je l’ai déjà dépassé.
Le retour vers le port me semble plus rapide. En fait, ce n’est pas vraiment le cas mais, comme je respire toujours du côté droit, sur le retour, le paysage des belles villas sur la rive proche défile plus vite que le paysage éloigné du Mont Veyrier sur la rive opposé, celui que je vois à l’aller.
J’ai peur que, maintenant, le port soit un peu plus animé par des bateaux à moteurs mais non, rien, tout va bien et c’est le pied.
Deuxième tour dans la même veine (je jardine encore un peu au niveau du demi-tour) et je sors de l’eau à… 9h29 (sic) => 1h21′ pour les 3800m de natation. Pas grave : je suis sûr que mon ami Suunto me dira demain que j’ai fait plus de 4000m ;-)
Première transition
Régine et Bruno sont là. C’est la bonne surprise !
Bisous bisous mais je suis un peu sauvage (comme d’habitude…) alors on continue à discuter en marchant vers la voiture puis pendant que j’enlève laborieusement ma combi; la range dans son sac avec mes bonnets en silicone et mes lunettes de natation; m’essuie; sors mes affaires de vélo; passe trois siècles à essayer d’enfiler des manchettes avec mes doigts frigorifiés (pourtant j’avais pas l’impression d’avoir froid dans l’eau); mets un maillot, un coupe-vent, mes chaussures, mon casque, mes lunettes de soleil.
Ensuite, ne reste plus qu’à sortir le vélo de la voiture, monter la roue avant, ranger le sac de mes affaires de natation dans le coffre, tout fermer et dire au revoir => 10′
Vélo
180km avec un premier aller-retour de 2×39.5km le long de la piste cyclable vers Albertville + presque le même aller-retour mais avec un détour par le col de Leschaux pour briser la monotonie soit ~100km supplémentaires.
Liens vers les tracés sur openrunner: http://www.openrunner.com/index.php?id=4134411 + http://www.openrunner.com/index.php?id=4134469
Je mets une bonne dizaine de kilomètres à me réchauffer mais ensuite j’ai de bonnes jambes et les sensations sont excellentes.
Pourtant, moi qui connais chaque mètre de la piste cyclable entre Annecy et Ugine pour y avoir passé des heures d’entraînements, je me rends compte seulement aujourd’hui d’une évidence : il est impossible de tenir une bonne vitesse moyenne sur cette voie cyclable (faut dire que, quand je m’entraîne, je me fous de la vitesse moyenne).
Même quand il n’y a pas encore trop d’affluence comme ce matin, il y a trop de barrières métalliques qui créent des chicanes serrées au niveau de certains croisements. A chaque passage, il y a ainsi 1 (Sévrier) + 2 (Saint Jorioz) + 2 (Duingt) + 5 (Bredannaz) + 5 (Doussard) + 2 (Giez) + 6 (Faverges) + 8 (Marlens) + 8 (Ugine) + chicane du pont de bois (Ugine) + chicane sur voie ferrée à traverser (Ugine) = 41 endroits à passer au ralenti et 23 relances à faire (je ne compte qu’une relance par carrefour). Soit, pour les deux allers-retours, 92 relances à faire en repartant d’une vitesse quasi-nulle. Forcément, çà casse le rythme et çà use.
C’est donc un peu frustré que je boucle mon premier aller-retour en 2h30′ et m’arrête au stand (comprendre : au cul de ma vieille ZX) pour échanger deux bidons presque vides contre deux bidons pleins, quitter le coupe-vent et les manchettes et me débarrasser des emballages vides des deux barres Powerbar déjà avalées.
Il est 12h10 quand j’attaque la montée du col de Leschaux. C’est mon terrain de jeux favori dans le secteur : une montée douce et régulière de 10km à un peu moins de 5% de pente moyenne, l’endroit idéal pour faire des exercices de fractionnés ou de force. Mais, aujourd’hui, je ne suis pas là pour çà alors je monte souple à 23~24km/h.
Et qui est-ce que je retrouve là sur son scooter ? Bruno ! Il est revenu pour moi et pour faire quelques photos dans la montée. Merci, c’est cool :-)
Descente prudente et je retrouve la piste cyclable vers 13h pour faire le deuxième aller-retour vers Albertville.
A l’aller, j’ai un petit coup de moins bien et je crains le retour contre le vent qui s’est un peu levé. Mais, finalement, il ne se révèle pas si pénalisant que çà et je finis assez bien. Par contre, dans les vingt dernières bornes, je ne peux plus boire autant que voulu car mon dernier bidon est presque vide et je finis à sec.
Il est 15h27 quand j’arrive enfin à la voiture => 5h48′ pour les 180km du parcours vélo (179,4km au compteur étalonné et monté sur mon vélo la veille). C’est mal payé je trouve et çà ne reflète pas ma bonne forme du jour. Tant pis.
Deuxième transition
Nouvelle transition bien roots au cul de ma vieille ZX : d’abord, boire !
Puis décharger le sac natation pour faire de la place dans le coffre de ma voiture qui a bien chauffé sous le soleil, dégonfler les pneus du vélo, enlever la roue avant, charger le vélo puis la roue dans la voiture, protéger des regards l’ensemble par un vieux drap, quitter le casque vélo, le maillot vélo, les chaussures vélo, enfiler casquette, socquettes et runnings sans oublier d’emporter le baladeur Play2Run pour courir en musique + trois gels et un petit bidon vélo de boisson énergétique pour me ravitailler et m’hydrater durant le premier tour de course à pied.
Un gros pipi et c’est parti => 8’ de transition. Il est 15h35 quand je commence à courir.
Course à pied
42km en quatre allers-retours de 10,5km entre les plages de Sévrier et Saint Jorioz
Lien vers le tracé sur openrunner: http://www.openrunner.com/index.php?id=4134511
Un premier gel d’entrée et ~150m plus loin, je trouve la poubelle pour me débarrasser de l’emballage pas tout à fait vide qui m’a bien pourri la main (entre les emballages ouverts des gels et les bidons qui laissent fuir un peu de boisson énergétique ou de coca-cola, j’aurais les mains bien collantes pendant tout le marathon…).
Il fait chaud mais pas trop. Les conditions sont idéales et je me cale assez rapidement à ~5’/km (facile à contrôler avec les marquages fixes de la piste cyclable).
A chaque tour, j’ai prévu de faire à deux reprises un aller-retour de 2x500m sur un chemin entre la piste cyclable et une petite clairière près du lac. Je n’ai encore jamais couru là et, lors du premier passage, j’ai la mauvaise surprise de constater qu’il s’agit d’un chemin de ferme bien orniéré et caillouteux qui se transforme en single au bout de ~300m. Pour l’instant, çà va mais mes aptitudes pour le trail étant ce qu’elles sont (sic), je me dis que ce serait con de me flamber une cheville dans ce secteur vers la fin du marathon quand je serai bien entamé et plus très concentré…
Ensuite c’est un bref retour le long de la piste cyclable avant d’emprunter la route de Sales puis ce que j’appelle « l’allée royale », un beau chemin stabilisé bordé de deux rangées de magnifiques platanes qui file droit vers le lac d’Annecy (en fait, d’après google, cette voie s’appelle la digue à panade mais je trouve çà moins joli). Mon parcours tournicote ensuite dans les environs de la plage de Saint-Jorioz jusqu’au demi-tour. La beauté du coin et de la vue sur la rive opposée du lac sont vraiment bluffantes. Je me régale.
Demi-tour et retour par le même chemin en sens inverse jusqu’à ma voiture que j’atteins à 16h28. Arrêt au stand pour faire le plein de gels et de boisson et c’est reparti pour le même tour. Tout va bien. Je me fais plaisir.
C’est même carrément jouissif (si ! si !) quand je remonte pour la deuxième fois « l’allée royale » du lac d’Annecy vers le hameau de Sales. A ce moment-là, il n’y a personne (l’allée est pour moi donc le roi, c’est moi !), la lumière du soleil à travers les feuilles des arbres est magnifique et, dans mon MP3, c’est « Parade » de Rone. C’est juste magique.
NDLR : maman, tu peux cliquer sur la flèche pour écouter la musique, tu ne risques rien, çà ne cassera rien…
Durant ce deuxième tour, je passe sans encombre le chemin de ferme chaotique et empierré pour la quatrième… et dernière fois. Je me dis que j’ai assez pris de risques (sic) par ici. Il y a des vaches laitières dans le pré d’à-côté et ce serait un peu con de me trouver nez-à-nez avec le troupeau s’il doit rentrer à l’étable pour la traite. Et ce serait encore plus con de me tordre une cheville.
Pour compenser cette perte de 4x500m par tour restant soit 4km en tout, je rajouterai un aller-retour de 2x2km le long de la piste cyclable entre le port de Sévrier et le restau « la bodega » en direction d’Annecy. C’est facile à repérer avec les marques peintes sur le revêtement de la piste cyclable.
Au début du troisième tour (plus court donc), Bertrand m’accompagne sur son vélo route jusqu’à Sales, là où le bitume s’arrête. Çà fait plaisir, on échange quelques mots et çà va bien même si je ne tiens plus le 12km/h.
Ensuite, c’est Camille qui prend le relai pour m’encourager et qui me suit sur son vélo à partir du 28e kilomètre. C’est le bon moment pour ne pas être seul car çà devient plus dur et il reste encore des bornes à faire. Alors, çà fait du bien de discuter un peu et d’oublier ce ventre qui commence à gargouiller et ces cuisses qui ne devraient plus tarder à couiner. En plus, elle prend des photos alors il me faut faire le beau ;-)
A la fin de ce tour (km29,5 donc), troisième arrêt à la voiture pour refaire le plein de gels et de coca. Mais, cette fois-ci, je ne repars pas vers Saint-Jorioz. Je commence mon aller-retour vers Annecy pour profiter encore un peu de la présence de ma supportrice ;-)
Pour assurer la distance du jour (s’agit pas de tricher, Suunto s’en apercevra), je cours une bonne centaine de mètres au-delà de la marque au sol peinte près de « la bodega » puis je fais demi-tour. Il me reste 10,5 km à courir : les 2km pour revenir à la voiture et les 8,5km du dernier tour.
Je ne suis plus aussi à l’aise, plus assez concentré pour penser à prendre mes temps de passage aux repères kilométriques ou me rappeler de ceux que j’ai pensé à prendre au repère précédent. Mais c’est pas grave, le moral est bon et je me mets à parler de tout et n’importe quoi avec Camille. D’ailleurs, si je m’étais rendu compte qu’elle me filmait à ce moment-là, j’aurais fermé un peu mon clapet…
Camille commence à avoir un peu froid alors, au niveau du port de Sévrier, elle me laisse et rentre à Annecy. Merci Camille, t’es arrivée au bon moment. Maintenant, je devrais pouvoir finir le boulot.
Cette fois-ci, je ne m’arrête pas à la voiture. Mon ventre est bien brassé et j’ai du mal à avaler ou à boire quoi que ce soit alors ce qui reste dans le bidon que je trimbale sera suffisant.
Le dernier tour est plus difficile mais, bizarrement, je n’ai pas trop mal aux jambes. C’est plutôt au niveau du bide que çà coince. Je suis un peu déshydraté mais plus assez lucide à ce moment-là de la journée pour m’en rendre compte. Du coup, les deux derniers passages sur « l’allée royale » sont moins magiques.
Dans le dernier kilomètre, c’est Arnaud (mais si ! rappelez-vous : le bel Arnaud, Roth 2007…) qui me rejoint à vélo et m’accompagne jusqu’au stade d’arrivée (comprendre : ma vieille ZX) et çà me fait plaisir de partager avec lui ces derniers instants de mon triathlon.
Il est 19h17 quand j’arrête de courir => 3h42′ pour le marathon et 11h09′ pour mon triathlon « off » ironman K226 Lake Annecy.
Le DaJo est bien cuit mais bien content. Finalement, malgré la disparition du Challenge Barcelona, il a quand même réussi à fêter à sa manière l’année de son passage chez les vétérans : avec un « ironman hat-trick » pour cadeau ;-)
Dans un autre post, j’essaierai de tirer un petit bilan à froid de ce « off », une expérience ironman bien particulière, mais, en attendant, nouveaux mercis à Arnaud, Régine, Bruno, Bertrand (pour le GPS aussi), Camille et encore Arnaud qui sont venus à un moment ou à un autre de la journée pour m’encourager ou m’accompagner et prendre les photos de ce récit. C’était bien cool !
(c) photos Arnaud & Bruno & Camille & Arnaud
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PS: Le lendemain, quand Bertand et moi chargeons le fichier GPS de ma journée sur movescount, on s’aperçoit que le Suunto a bien été allumé pendant toute la journée mais seuls les 90 premiers mètres ont été enregistrés soit la distance parcourue entre ma voiture, au moment où je l’ai déclenché pour qu’il capte le signal satellite, et l’entrée dans le lac. Ensuite plus rien. Visiblement, il n’a pas aimé l’eau du lac (mais heureusement, il n’en est pas mort). Je sais ce que j’ai fait mais çà fait quand même un peu ch***.