Date: 9 mars 2014 (départ 11h00)
Lieu: Rodez (12)
Parcours: Une boucle d’environ 5.5km à parcourir un peu moins de deux fois (départ et arrivée décalés) sur les berges de l’Aveyron. Bitume vallonné et bien cassant sur la rive gauche. Arène granitique tassée, quasiment plate et bien roulante sur la rive droite.
Météo: Temps ensoleillé très, très doux. Vent fort.
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Deuxième dossard de 2014 et dernier dossard de mes trente « et quelques » ans.
Pas de perf en terme de chrono (sic) mais, vu mon état de forme et les deux semaines qui ont suivi les 15km de Badalone, le contraire eut été étonnant : bonne crève pendant cinq jours (fièvre, frissons, gorge en feu, toux) puis douleurs thoraciques aigües qui me poignardent à chaque quinte de toux depuis le 2 mars (contracture intercostale ?).
Bref, fait pas bon devenir vieux ! L’an dernier, malgré un hiver qui avait été plus rigoureux, j’étais en bien meilleure forme à pareille époque…
Heureusement, j’ai la possibilité de poser deux jours de congés pour aller me faire dorloter par ma môman le temps d’un weekend prolongé en Aveyron (le département, pas la rivière !). Faut bien çà pour me changer les idées… et un 10km pour me remettre le pied à l’étrier.
Donc, direction Rodez et le camping de Layoule en ce beau matin ensoleillé et doux du 9 mars 2014 pour le 10km FFA des Berges de l’Aveyron (la rivière, pas le département !). Le parcours de part et d’autre de la rivière est plaisant mais suffisamment casse-pattes pour m’enlever toute pression par rapport au chrono. J’espère quand même courir en moins de 39’ si çà veut sourire, en moins de 40’ sinon.
Sur le stand d’inscription, petite rencontre bien sympa avec Alice, l’épouse de Charles (un copain de… collège et lycée !), qui me reconnait en me remettant mon dossard.
Ensuite retour à la voiture pour écouter les dernières consignes du coach maternel puis 20~25’ d’échauffement mais je suis tout mou et je n’arrive pas à me motiver pour faire quelques lignes. On verra bien. De toutes façons, le départ est en descente bien pentue et j’ai pas intérêt à partir comme un tambour…
1er km frein à main serré en ~3’50. Çà va.
2e km tout en faux-plats montants et descendants en ~3’55. Moins facile
Changement de rive et entrée sur une piste en arène granitique bien roulante mais le vent devient franchement défavorable et je commence à piocher. C’est déjà dur et je suis pas rentré… ~4’
Fortes rafales de vent défavorables dans le 4e kilomètre. Je suis dans le dur. ~4’05. Misère…
Premier gel et un coup d’œil au coach lors du premier passage au camping de Layoule. Çà fait du bien et je relance bien malgré les talus courts mais bien raides de la ligne et du petit pont de pierre qui permet de repasser sur la rive gauche.
5e km en ~3’50 avant d’attaquer la longue montée du parcours.
Les coureurs sont maintenant franchement éparpillés (301 concurrents au départ) et il n’y a plus d’abri à espérer mais en garder certains en ligne de mire me permet de ne pas baisser les bras et de ne pas décrocher sur la partie vallonnée du circuit.
Deuxième gel un peu avant le km8, au retour sur la piste. C’est dur et le vent n’a pas faibli mais, dans la tête, çà va mieux. Malgré de petits tiraillements dans les mollets, je sais que je tiens le bon bout et que je ne faiblirais pas. Alors, contre le vent, je jette mes dernières forces dans la bataille pour dépasser quelques gars dans les deux derniers kilomètres mais sans pouvoir rattraper la première féminine. Tant pis.
=> 10km en 39’47 (temps officiel, course à la bonne franquette sans puce)
Certes, je n’ai pas couru bien vite mais je suis quand même content à l’arrivée car j’ai fait ce que j’ai pu avec les moyens du jour. Mais, décidément, y’a pas à dire : un 10km, c’est dur !
(c) photos: Stade Rodez Athlétisme