Date: 6 janvier 2013 (départ 10h00)
Lieu: Nice (06)
Parcours: parcours magnifique, rectiligne et rapide en aller-retour le long de la Promenade des Anglais. 100% plat, 100% bitume.
Météo: température douce, soleil, pas de vent. Conditions idéales.
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Et d’un ! Déjà un record perso battu pour bibi cette année lors des 10km de la Prom Classic à Nice :-) « Déjà ?! » vous exclamez-vous, interloqués que vous êtes à l’idée d’une forme si précoce.
Oui, déjà. Mais calmez votre enthousiasme (si, si, j’en vois certains qui s’excitent déjà… bon d’accord, je les devine ? imagine ?? rêve ???) : ce record-là, ce n’est pas avec mes jambes que je l’ai battu mais avec ma carte bleue car, désormais, se fixer des objectifs à portée de bourse (sic), c’est le seul moyen qu’il reste aux pimpins comme moi pour se la raconter.
Ainsi donc, le 6 janvier de l’an de grâce 2013, le sieur DaJo a battu son record perso du dossard accroché le plus tôt dans l’année, son précédent PB remontant au 25 janvier 2009 lors d’un autre 10km couru dans les rues de Barcelone. Alléluia. (*)
Cette minute d’auto-congratulation étant écoulée, place maintenant au mini compte-rendu de l’épreuve…
Pendant l’automne 2012, j’avais pris mon pied en enchaînant les 10km. Du coup, j’en avais tiré certaines conclusions et, rapidement, je m’étais dressé un programme similaire pour le début 2013 avec, en guise de première étape, la Prom Classic à Nice.
Après quinze jours de coupure totale et quatre semaines de reprise très coole sans AS10, je n’étais pas parti pour « faire péter un chrono »… et je n’ai rien fait péter du tout. Mais je me suis quand même fait plaisir en courant « bien » (en Pose) sur un parcours magnifique, sous un soleil radieux et avec 7536 autres inscrits dont deux CLM bien sympathiques, aiolirun et boutxy, facilement repérables à leur couvre-chef.
Après la photo, échauffement traditionnel pour bibi avec un petit footing de 15’ puis quelques lignes droite dans une rue perpendiculaire à la Promenade (bien trop embouteillée pour s’échauffer tranquillement).
Ensuite, je dois me résoudre à abandonner au pied d’un lampadaire ma petite bouteille fétiche encore à moitié pleine de potion magique maison concoctée à l’aide d’un savant mélange de Red Bull et d’eau (ne pleure pas petite bouteille : si les préposés au nettoyage urbain de la Ville de Nice ne te ramassent pas avant, je viendrai te chercher tout à l’heure…).
Dix minutes d’attente serré comme une sardine dans le sas mais, en discutant avec un triathlète d’Aix, çà passe vite et, à 10h pile, c’est le départ.
1km : 3’50. Bon départ il me semble après une quinzaine de secondes pour franchir la ligne.
2km : 3’50. Régulier, bonnes sensations en Pose. Content.
3km : 3’55. Pas de panique. Je me doutais bien que je n’allais pas faire un 38’20 dès aujourd’hui.
4km : 3’55. Y’a pas le feu au lac, l’hémorragie est stoppée. Un gel pour fêter çà !
5km : 3’55=> 19’25 à ma montre. Demi-tour au niveau de l’aéroport. Tout va bien.
6km : 3’55. En regardant la Baie des Anges avec, en arrière-plan, les sommets enneigés des Alpes, le DaJo se dit qu’il a bien de la chance d’être ici…
7km : 3’55. Régulier comme un métronome mais, maintenant, c’est dur. Vu l’entraînement de furieux de ces dernières semaines, c’est un peu normal…
Ensuite, comme souvent dans ces courses, je perds le fil des chronos de passage aux panneaux kilométriques. Je me souviens juste que je cède quelques secondes entre les kilomètres 7 et 9 et, quand je passe sous la flamme rouge (pas très loin du Négresco), il ne me reste que 3’52 pour finir en moins de 39’. Alors j’en remets une couche pour finir content et sans regret.
=> 10km en 38’56 (temps réel)
Avant de récupérer avec émotion ma petite bouteille, bien sage au pied de son lampadaire, puis de courir à l’hôtel prendre une douche, je retrouve aiolirun parti dans le second sas une minute après moi. Pour une poignée de secondes, il ne tombe pas les 40’ mais c’est évident que, s’il remet çà rapidement, çà va le faire. Du coup, on est tous les deux très heureux de cette matinée niçoise: une Prom Classic bien sympa et à refaire!
(c) photos: boutxy pour Courir Le Monde sur flickr
(*) Oui, je sais : il me faut encore gagner 6 jours et 10h pour égaler (sans espoir de la battre) la performance d’autres illustres CLMiens, mais bon…