Résumé
Vendredi 25 février, vol Genève-Rome entre 15h15 et 16h45 puis train jusqu’à Termini et métro jusqu’à Eur-Palasport pour récupérer mon dossard avant de rentrer à l’hôtel en ville (à deux pas de la Place d’Espagne… bien mieux que le quartier de la gare).
Samedi 26 février, journée ensoleillée mais ventée et froide. Balade en ville (Colisseo, Forum, Campidoglio…). Petite sieste avant une autre petite promenade (Villa Médicis)
Dimanche 27 février, temps gris et frais (entre 5 et 10°C) mais bonnes conditions sans pluie ni vent. Collant long, sweat léger manches longues et coupe-vent cycliste => OK. Départ dès 9h11 (près de 10’ avant l’horaire prévu!) après un échauffement très léger sans accélération et quelques minutes d’attente dans le sas.
Départ rapide en descente mais sans affolement et sans à coup. Mon sas est rapide et le départ est fluide. Je parviens à me caler dès le début sur un bon rythme sans me mettre dans le dur. Passage au km3 en 11’45 => content! Mais on vient de terminer une portion en descente donc c’est un peu normal.
Passage au km5 en ~20’. C’est tout bon! On quitte le quartier d’affaires du départ pour s’engager sur la 2×2 voies qui nous conduira directement vers l’arrivée sur le bord de mer. Début de très longues sections rectilignes. Bonnes sensations, aucune douleur. Je me fais plaisir mais je sais aussi que la première portion ascendante commence. 1er gel Squeezy et 1 gobelet d’eau au ravito du km5.5.
Dans la descente prononcée qui suit le km7, je me fais un peu doubler de tous les côtés mais je n’essaie pas d’accélérer et je reprends les gars très vite dès que çà remonte vers le km10. Passage au km10 en ~40’10. Content.
La forte montée qui précède le ravito du km11 passe bien (je remonte facilement plein de coureurs dès que çà grimpe). 2e gel Squeezy et 1 gobelet d’eau au ravito du km11. Çà y est : la mi-course est passée et on peut lâcher les chevaux!
Les lignes droites sont vraiment interminables, en longs faux-plats surtout descendants. Et on voit souvent les grands drapeaux rouges du marquage d’un kilomètre à l’autre. Je cours la plupart du temps le long de la haie du terre-plein central, histoire de me protéger. Les chronos sont réguliers et les sensations restent bonnes. Passage au km15 en ~60’30. Çà devient moins facile et je commence le décompte en temps et en distance. Des ampoules se font sensibles sous mes orteils.
Dernier gel Squeezy et 1 gobelet d’eau au ravito du km16.5. A partir de là, çà devient plus dur mais le mental est bon et je sais que je ferai un bon chrono. La mer est quand même bien longue à apparaître… A 2 ou 3 km de l’arrivée, je perds un peu l’espoir de passer sous les 1h25 mais je ne lâche rien. J’en remets même un coup dans le dernier kilomètre et finis presque au sprint en regardant le chrono officiel => 1h24’57
Très content car bien en deçà du chrono espéré sur ce premier semi de l’année et, mine de rien, c’est mon record personnel sur la distance. Je dois être en bonne voie pour les moins de 3h au marathon cette année :-) Par contre, faut que je trouve une solution à ces satanées ampoules sous les orteils…
Bilan
Points négatifs
· Ampoules aux pieds.
Points positifs
· Sensations en course : beaucoup de plaisir, régulier et un record perso à l’arrivée (d’accord, lors du marathon de Francfort 2004, j’ai couru le premier semi plus vite mais bon…)
· Entraînement de la semaine normal jusqu’au jeudi (avec deux séances de VMA assez costaudes) puis repos complet vendredi et samedi.
· Alimentation avant course : régime semi-hypoglucidique mercredi et jeudi matin avant régime hyper-glucidique jeudi aprem et vendredi matin (dont Malto). Pâtes mais alimentation plus «normale» à Rome. ¾ de paquet de biscuits au fructose par petits bouts pendant 1h, ~ ½ l d’eau, 1 jus de fruit et un café le dimanche matin.
· Organisation tip-top!
(c) photos : foto studio cinque