Compte-rendu avec photos au format pdf Triathlon MD Vouglans 2006
« HYDRO-COMPTE-RENDU »
Dimanche 27 août 2006, 7h, Annecy, il pleut… Le mois d’août s’achève comme il a commencé et comme il s’est poursuivi : avec un temps de chiottes. Mais bon, le rendez-vous n’est qu’à 8h15. D’ici là, il peut faire beau… 8h15, parking des Romains. Fallait juste demander : il ne pleut plus ! En plus, tous les hydros sont ponctuels : Emilie, Tonio, Fred, David. Ne manque que Franck qui nous rejoindra à Vouglans.
Le temps de charger l’hydrokangoo de M.Tonio, Antoine de son prénom, et c’est parti pour un peu moins de deux heures de route…sous la pluie. Le copilote de service, notre vénéré président, fait bien son boulot, mais pas mappy et on se paume un peu. Franck aussi s’est un peu perdu puisqu’on le croise là, en pleine jungle jurassienne.
10h30 environ, arrivée sur le site du triathlon, camping du Surchauffant (qui porte bien mal son nom aujourd’hui), au bord du lac de Vouglans, à quelques mètres du Pont de la Pyle. Un petit détour pour aller voir la « Monstress » locale (18% quand même…en voiture : pas fous les hydros !) mais pas le temps de se faire peur car un besoin urgent presse Fred et Tonio (ces deux-là, j’t’jure !).
Il reste près de deux heures avant le départ, le temps de se faire un casse-croute sympa en se dorant la pilule au bord de l’eau. Le seul hic, c’est qu’il pleut et qu’on se les gèle (même Emilie a froid aux…pieds). Du coup, on se contente de saloper un peu plus l’hydrocarosse (dsl Tonio).
Bien sûr, les deux hydrobizuths de service, dont je tairai le prénom (je donne juste les initiales : E et D), ont oublié leur ceinture porte-dossard, le genre de machin dont tu te sers deux fois par an mais que t’oublies quand c’est le moment (elle est où, la liste de Fred ?). Mais, quelques euros plus tard, le problème est réglé.
Décidément, il ne fait pas bien chaud donc, on n’est pas super motivés et (logiquement) on ne va pas s’échauffer (sic…méthode brevetée hydro). Après quelques minutes de marches pieds nus dans l’herbe, les gravillons, la boue, les racines, les cailloux (t’aimes çà Fred, hein ?! dis-le que t’aimes çà !), on se retrouve sur la plage du départ, pas bien pressés de nous jeter dans les rouleaux que le vent du large fait déferler à quelques mètres de nous. M’enfin…
12h30, coup de sifflet, les pingouins autour de nous se précipitent alors, après quelques secondes d’hésitation, l’hydro-dream-team aussi.
…
Là, je laisse passer un silence, le temps de me faire un petit CR perso de mon triathlon. Comme il ne concerne que moi, mes sensations, mes doutes, mon nombril, etc, pas la peine de barber l’hydrolecteur avec çà…
…
Fin d’après-midi au Surchauffant. Finalement, la météo a été bonne : grisouille pendant la natation et le début du vélo puis les nuages se sont déchirés et le soleil a fait de belles apparitions (putain, avec des phrases toutes faites comme çà, j’aurais pu bosser à la télé !), la température est restée clémente, il n’y a pas eu de vent et seuls quelques « pas vernis » (pas vrai Franck ?) se sont pris quelques gouttes de pluie.
L’épreuve elle-même a été top :
-beaux parcours : natation en une boucle avec de très longues lignes droites, bien balisées (Tonio, si t’as fait 2800 ou 3000 m, c’est de ta faute ! :)) et pas de baston aux bouées ; vélo en deux boucles (une de 30km l’autre de 50km) sur des routes en très bon état et un parcours vallonné (d+900m) mais avec des tronçons bien roulants sur lesquels on peut envoyer du gros ; course à pied bien casse-pattes avec une succession de petites bosses et presque pas de plat.
-belle organisation avec des parcours bien jalonnés (km), de nombreux ravitos, de nombreux signaleurs et beaucoup de sourires.
-public sympa notamment dans les traversées des petits villages.
Bref un triathlon à faire et à refaire !
Au fur et à mesure de leurs arrivées, les célèbres mais non moins sympathiques hydros parent au plus pressé : bières pour Fred (ben quoi ? elles sont méritées), douche pour David (que voulez-vous ? on est propre sur soi ou on ne l’est pas…), bouffe pour Tonio… 1, 2, 3, 4 et 5. Cinq au départ, cinq à l’arrivée !
19 heures et des poussières. Retour vers Annecy avec des toxines plein les gambettes (bonjour les courbatures du mardi !) mais des images plein la tête. C’est sûr, on en a tous un peu bavé (voire plus, pas vrai Emilie ?), à un moment ou à un autre on s’est demandé ce qu’on foutait là, mais, maintenant, on ne regrette pas.
Après un arrêt à Sillingy pour saluer ses amis les «GendarmerieNationaleVosPapiersS’ilVousPlaît» et entretenir de cordiales relations avec ces valeureux représentants de l’ordre public, Tonio prononce ces paroles définitives à inscrire en lettres d’or dans la légende hydrocyclopédienne : « au moins, c’est un dimanche de plus qu’on n’aura pas passé devant la télé ». Maintenant, rendez-vous le 10 septembre sur les routes de l’Ancilévienne ou sur le CD d’Aix…
« COMPTE-RENDU PERSO »
Dimanche 27 août 2006, petit-déjeuner vers 7h avec pâtes à l’huile de colza et levure de bière + lait de soja puis une powerbar entre 10h30 et 11h + un grand bidon de malto sur la matinée. Aucun échauffement. 12h30, départ.
Natation : 2500 m en 43’58 (98e/255)
Il fait gris et très frais aussi je ne suis pas vraiment pressé de me mettre à l’eau pour ma première compétition depuis 2004. J’ai du mal à me concentrer, à rentrer dans la course et à m’appliquer mais, au bout d’un moment, je me rends compte que je nage à côté de Fred et çà me rassure. Bonne fréquence de bras (il me semble) et pas de dérive. Faut juste rester patient et çà se passe pas trop mal.
A la mi-parcours, Fred me largue et je me retrouve seul. Je finis la natation comme çà et il me semble que je coince un peu sur le dernier kilomètre. En fait, même si je n’ai vraiment pas beaucoup nagé en août (et pas une seule fois en combi cette année), le chrono à l’arrivée contredira cette impression et me laissera bien content.
NB : j’ai juste humecté avec ma salive mon masque, sans le tremper dans l’eau : pas de buée ni d’infiltration.
Transition n°1 : 4’10… merdique
Sortie de l’eau périlleuse sur une rampe en béton très glissante puis 300 ou 400m en côte pour remonter au parc à vélo. Là, je refais une de ces fameuses transitions dont j’ai le secret : d’abord une bonne minute pour finir d’enlever cette satanée combi (ils ont grossi dans l’eau mes pieds ou quoi ?), puis je mets mon casque, le retire, enfile mon gilet coupe-vent (mais je suis trempé alors, forcément, çà s’enfile pas bien…j’aurais dû le mettre normalement, grrrr !), remets le casque, tente de mettre mes chaussures, me rappelle que ma montre est glissée dans l’une des deux, mets ma montre, mets mes chaussures…bref une transition de merde. J’ai aussi le temps de voir que le vélo de Fred est toujours là… Il s’est perdu dans l’eau ?
Vélo et T2 : 78km en 2h17’07 (32e/255)
Bon parcours vélo pendant lequel je parviens à rester souple, à me faire plaisir et à remonter près de 50 triathlètes.
Je voulais essayer de tomber les 2h30′ et rapidement je vois que je suis dans le bon tempo. Vu mes mauvaises sensations des dernières sorties vélo (j’étais crevé), je me rends compte que le repos de ces trois derniers jours a été très profitable et je suis bien content des sensations du jour.
La longue bosse du km53 est quand même difficile et, même si je continue à remonter des gars (dont François Tanguy), mon compteur descend dangereusement. Heureusement, le profil descendant des 15 derniers kilomètres me permet de bien me relancer.
NB : un grand bidon et un petit de VitaSport « long energy drink » + une powerbar
Course à pied : 20 km en 1h22’11 (17e/255)
Il est 15h35 quand je sors du parc à vélo. Maintenant commence la partie qui m’intéresse en vue du marathon de Berlin du 24 septembre prochain : la séance d’allure en CP après déjà près de 3h d’effort. L’objectif est de tourner en env. 4’/km.
Les sensations sont pas mauvaises mais, rapidement, il faut me rendre à la raison : je tourne plutôt à 4’05~4’10 au km. Les pentes, les mauvais appuis des quatre premiers kilomètres (avec une bonne partie sur des chemins détrempés et à travers champs) me fournissent une raison pour m’en satisfaire. En plus, je continue à remonter du monde (dont Audrey Cléau) alors…
Petit passage à vide après le km12, dans les bosses autour du demi-tour mais le deuxième gel (que j’ai trop tardé à prendre) me relance bien. Je sens quand même que ma foulée est moins belle, moins souple et mois fréquente, que je « tape » et que je ne reprends plus de terrain sur le gars que j’ai en point de mire depuis le km11.
1h02 au km15. Mais le profil plus descendant des cinq derniers kilomètres et la proximité de l’arrivée me permettent de hausser le rythme et je reprends deux ou trois gars dans le dernier kilomètre.
NB : trois gels (un powergel et deux squeezy) + une petite bouteille de 33 cl de vitasport
Mon chrono à l’arrivée sous les 4h30′ (4h27’26 _ 32e/255) et surtout mes sensations et mon état d’esprit pendant toute l’épreuve me font bien plaisir. Retour au triathlon sympa !