Date: 17 avril 2022 (départ 9h10)
Lieu: Chassieu (69)
Parcours: Boucle urbaine, plate et rapide à parcourir deux fois. 100% bitume.
Météo: Temps doux et ensoleillé. Petit vent agréable.
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Cette année, à Rodez comme à Présinge, j’en ai bavé, vraiment bavé pour courir 10 km en… plus de 14 km/h (sic). Pourtant, malgré ces chronos médiocres et ces sensations de misère, j’en redemande (un peu borné le mec).
Donc, en ce beau dimanche de Pâques bien printanier, sur la route de mes vacances aveyronnaises, petit arrêt en périphérie de Lyon pour les 10km FFA de Chassieu. Les conditions sont idéales et le parcours semble rapide. Tout est OK, si ce n’est une petite angine qui m’ennuie depuis vendredi soir et qui booste mon pouls au repos de 5 à 10 pulsations par minute (c’est ce qu’il me faut pour me débrider, non ?)
9h10, départ prudent au milieu d’un petit peloton de 250 coureurs. Je cours aux sensations, sans jeter le moindre regard sur ma montre pour ne pas me faire peur ou prendre un coup au moral comme à Présinge. Bonne idée car, même si j’ai l’impression d’être au taquet et de ne pas pouvoir accélérer sous peine d’explosion en plein vol, je reste lent et le chrono sur la ligne d’arrivée est impitoyable
=> 10km en 42’33 (temps officiel, il y avait une puce sur le dossard mais pas de tapis de départ)
Certes, le chrono est encore médiocre mais, cette fois-ci, je n’ai pas trop subi et me suis davantage fait plaisir sur une séance d’intensité impossible à réaliser tout seul dans son coin. C’est ce que je retiendrai : désormais, il me faut oublier les chiffres, me concentrer sur les sensations et m’en contenter. Bref, voir le verre à moitié plein (même s’il est aux trois quarts vide).
(c) photo: Chassieu Athlé