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26 mai 2018: triathlon ironman FRENCHMAN XXL

Publié par DaJo le 29 mai 2018
Publié dans: Les Compétitions, Les Triathlons. Tagué : 2018, Compte-rendu, frenchman, Ironman, Récit, Triathlon.

En 2017, j’avais pour la deuxième année consécutive couru l’IRONCAT, un triathlon format ironman plat et rapide sous le soleil et la chaleur du sud de la Catalogne. J’avais de nouveau beaucoup aimé le trip mais quand même décidé de tenter une autre épreuve en 2018. Alors, quelques jours plus tard, quand j’ai vu le clip du FRENCHMAN et quand Arno, notre Ginola local, m’a dit qu’il était chaud pour faire cet ironman en 2018, j’ai dit banco et, quelques heures plus tard, nous étions inscrits.

En 2018, entraînement sérieux depuis janvier mais, depuis la saloperie de grippe qui m’a mis sur le toit pendant dix jours début mars (dix jours complets sans sport…), les sensations et les chronos à l’entraînement ne sont jamais revenus. En avril et en mai, j’ai aligné les heures de vélo et de course à pied, j’ai fait le métier sans couiner (pas de blessure) mais j’ai toujours eu l’impression de m’entraîner sur de la fatigue. Dans une certaine mesure, c’était volontaire mais sans garantie de résultat positif au bout du chemin. Sans aucune garantie.

Jeudi 24 mai, départ d’Annecy vers 8h30 avec deux passagers blablacar jusqu’à Bordeaux. Plus d’une heure de bouchons sur l’autoroute à cause d’un accident après Lyon et pas mal d’attente aussi sur la rocade de Bordeaux. Arrivée à Hourtin vers 18h et retrait des dossards avec Arno qui arrive lui du Tarn. Quelques courses alimentaires à la supérette du coin puis installation pour le weekend dans un bungalow des Brigantins, à deux pas de la zone de transition. Spartiate mais idéalement situé et pratique. Ciel bleu et température douce. Tout va bien.

Vendredi 25 mai, il pleut des cordes, quasiment toute la journée. Mich-Mich, le gladiateur des Hydros, a fait une infidélité à l’Elbaman cette année, il nous rejoint pour le repas de midi avec sa diététique d’avant course brevetée, sa fameuse 5C : Cacahuètes, Chips, Camembert, Crème Chocolat (sic). Un ironman avec Michel, c’est toujours… surprenant ;)

En fin d’après-midi, la pluie s’arrête enfin, juste au moment d’aller déposer les vélos et les sacs de transitions dans le parc. Heureux présage ? :)

Le soir, au lieu d’aller à la pasta-party, on préfère dîner ensemble dans notre bungalow (Michel, on te dit de reprendre du riz, pas des cacahuètes !) avant une nuit d’avant-course correcte (4h30 de sommeil).

Samedi 25 mai, FRENCHMAN race day. Réveil à 3h, 1h avant la sonnerie. Petit déjeuner presque habituel d’avant ironman : spiruline, une banane, deux Flapjacks, un bol d’avoine protéiné, un Red Bull dilué et du Malto en boisson d’attente.

A 5h20, nous quittons le bungalow, il n’est qu’à une dizaine de minutes de marche du parc à vélo mais, sur ce court trajet nocturne, nous croisons deux biches, des vraies biches, pas des biches du Moon (heureusement pour le triathlon de Nono…).

Vérif de la pression des pneus, mise en place des bidons et Flapjacks puis petite marche vers les bus qui nous attendent à l’autre bout du port pour nous mener de l’autre côté du Lac d’Hourtin, sur la plage de Piqueyrot d’où est donné le départ du FRENCHMAN.

Une pluie fine et des hordes de moustiques énervés nous y accueillent (grrrr). Dernier passage aux « toilettes », enduisage crème solaire (ou monoï pour qui vous savez) puis enfilage combi et cagoule néoprène mais, au dernier moment, alors que je vais laisser mon sac d’affaires personnelles à la jolie bénévole qui m’a aidé à zipper ma combi, je change d’avis et quitte la cagoule (lac annoncé à 18°C). Je suis presque à la bourre…

7h, départ pour 449 triathlètes individuels.

Natation : une longue, longue, longue ligne droite….

Départ de la plage de Piqueyrot pour une interminable ligne droite de plus de 3km avant de rentrer dans le port de Hourtin et de le coutourner pour sortir sur « l’île aux enfants » où est installé le parc à vélos.

Départ au fond et sur la gauche du paquet. Nage en deux temps (oui je sais…). Je m’isole de suite en ne revenant pas vers les grosses bouées jaunes qui jalonnent la traversée. Je passe très à gauche, complètement à l’écart. Et je dérive pas mal. C’est ma première natation en extérieur de l’année et çà se ressent : je jardine, incapable de garder mon cap, et çà m’énerve.

Et je m’ennuie. Les conditions sont excellentes mais le paysage ne change pas (sic).

Enfin l’entrée du port mais, là encore, je trouve le moyen de dériver et d’attaquer les bords. Puis le passage tant espéré sous le petit pont de bois et la sortie de l’eau quelques mètres plus loin.

=> 1h13’40 pour les 3800m (un peu plus pour moi (sic)) de natation du FRENCHMAN. Pas super content mais çà va : je m’attendais à pire.

Première transition

La tente de transition est presque trop proche de la sortie de l’eau si bien que son plancher trempé en bois bien lisse est une vraie patinoire et je me rattrape de justesse en plein vol plané. Je merde pour retrouver mon sac, je merde pour quitter ma combi, je merde pour tenter d’enfiler un maillot vélo et j’abandonne (pas une mauvaise chose finalement), je merde pour enfiler mes chaussures vélo (histoire de ne pas coller trop de sable à mes pieds dans le parc à vélos trop sablonneux) et, plus inquiétant, je merde pour traverser le parc à vélo car mes cuisses sont complètement tétanisées (???!!!) => transition catastrophique en 4’35

 Vélo : de longues, longues, looonnngues lignes droites !

Parcours en un seul tour avec une boucle nord jusqu’à Soulac puis une boucle vers l’est puis le sud autour du lac d’Hourtin. Interminables lignes droites. Revêtement excellent sur les deux tiers du parcours, rugueux mais très correct pour le reste (à part une petite dizaine de kilomètres plus abimés dans la traversée de Soulac et au début de la route forestière.

Alimentation : 4 Flapjacks, 2 grands bidons de High5 (répartis sur les 5h de vélo), 3 ou 4 petits bidons de boisson Aptonia, morceaux de bananes+ pastilles Rennie.

Pendant les 6 ou 7 premiers kilomètres (je n’ai pas de compteur kilométrique), c’est tempête sous le casque et Hiroshima dans les quadris : mes cuisses sont tétanisées et je suis incapable de passer la plaque. Des dizaines de concurrents me dépassent et je gamberge un peu. Ce qui me rassure un peu, c’est que j’ai déjà connu çà à Roth en 2016 ou sur l’Elbaman. Mais c’était quand même moins violent.

Entre le temps que j’ai perdu dans l’eau, celui que j’ai gaspillé à la transition, et celui que je perds maintenant, je peux déjà faire une croix sur le sub10…

Et puis la douleur se calme et je peux enfin passer la plaque et lancer la machine sur les interminables lignes droites vers le nord, vent dans le dos. Je ne serai plus dépassé par personne sur le vélo et je commence à doubler, beaucoup de monde au début puis de moins en moins au fil des kilomètres.

Je suis tout surpris de revenir sur Arno après une trentaine de kilomètres. M’est avis qu’il gère son effort.

La traversée de Soulac est un peu pénible, avec pleins de relances et une chaussée un peu pourrie. Mais le passage sur le front de mer est magnifique. C’est magnifique aussi du côté de Montalivet.

Ce qui est moins formidable par contre, c’est mon chrono : je ne passe le panneau des 70km qu’au bout de 2h alors, çà se confirme, c’est mort pour le sub5 à vélo et c’est mal parti pour le sub10 au final. Pas grave, Je continue.

Les 70 kilomètres suivant, jusqu’à Carcans, c’est en gros cinq interminables lignes droites ! Faites le calcul : çà fait de longs bouts droits, de trèèès longs bouts droits. Et comme le vent est plutôt défavorable, çà ne passe pas très vite et c’est plutôt… lassant (sic).

Ce qui est génial par contre, c’est le faible trafic automobile, la prudence des rares conducteurs qui doublent et la dispersion des concurrents. C’est vraiment clean. A contrario, ce qui n’est pas génial, c’est la couleur du ciel vers lequel on se dirige. Prendre l’orage sur le vélo, çà me fait un peu flipper alors j’appuie fort sur les pédales.

Après Carcans, çà va mieux : on tourne le dos à l’orage, le vent est maintenant franchement favorable et les paysages sont plus sympas au bord du Lac d’Hourtin et le long de la route forestière littorale. Alors je finis fort (j’me comprends (sic)).

=> 5h09’30 pour les 180km du parcours vélo du FRENCHMAN. Bonnes sensations (à part au départ), pas l’impression d’avoir baissé de régime mais, au final, chrono un peu décevant.

Deuxième transition

Laborieux pour traverser le parc avec les chaussures vélo aux pieds (trop sablonneux je vous dis !), maladroit et lourdaud dans la tente => encore une transition bien merdique en 3’45.

Course à pied : Flat, Fast (pas tant que çà mais bon..) and French

Parcours en 4 tours : allers-retours plats en étoile entre Hourtin-Port, Lachanau et Hourtin-Bourg. Bitume.

Alimentation : boisson Aptonia de l’organisation, gels Aptonia, morceaux de bananes, coca-cola sur le dernier tour.

Le début du marathon est difficile, très difficile : je m’arrête plusieurs fois pour pisser, resserrer mes lacets élastiques, boire un peu de Red Bull dans une canette (pas recommandé de l’ouvrir après avoir couru avec (sic)). Je n’y suis pas.

Et puis je me reconcentre et commence à courir, pas très vite mais régulièrement, à mon rythme, celui que je pense pouvoir tenir très longtemps. Pas de montre GPS mais les marques kilométriques tombent toutes les 5′ environ. Çà me va.

Les conditions sont idéales (il fait gris et doux) mais çà ne dure pas et, au bout de 7 kilomètres, il pleut, d’abord faiblement puis de plus en plus fortement pendant les 25 kilomètres suivants.

Après un peu plus de 8km, je croise une première fois Arno qui, lui, a fait plus de 3km. Puis je le recroise vers mon 14e kilomètre alors que lui en a fait un peu plus de 8. C’est con à dire mais, pendant les tours suivants, ce sera un repère, un objectif intermédiaire.

Le moral et les sensations sont OK. J’ai oublié depuis longtemps l’idée du sub10 mais je cours et çà suffit à mon petit bonheur. Enfin, je devrais plutôt dire : je cours… entre mes arrêts pipi. Obligé de m’arrêter 5 ou 6 fois pendant le marathon alors que, d’habitude, un seul arrêt m’est nécessaire ! Que pasa ?

Dans le dernier tiers du marathon, c’est plus difficile et la mécanique commence à couiner sérieusement. Je rentre dans ma bulle et reconnais au dernier moment Mich-Mich.

Dans la pataugeoire, mes orteils sont farcis d’ampoules (pensez à laisser de la Nok à T2 la prochaine fois !) mais, pour le moment, ce sont les cuisses qui me font le plus mal. Pourtant le moral est toujours bon et, même si j’ai mal, même si je compte les minutes qui me séparent de l’arrivée, je me fais plaisir. Y’a pas à dire, j’aime çà.

=> 10h09’21 sur la ligne d’arrivée du FRENCHMAN après un marathon en 3h37’52. Accolade très sympa de Mister Benjamin Sanson.

Un peu fracassé mais pas mort alors je profite longuement du ravitaillement gargantuesque de l’après-course en attendant Nono. Plus tard dans la soirée, je retourne sur la ligne pour attendre Mich-Mich, l’insubmersible Mich-Mich, qui s’est pris l’orage pleine face dès le 120e km du vélo mais qui n’a pas flanché. Un warrior, une légende des Hydros !

Pour conclure, le FRENCHMAN est une belle épreuve et son organisation est irréprochable (tarifs raisonnables, bénévoles souriants, en nombre et bien répartis, parcours très bien sécurisés, ravitaillements nombreux et complets…). Alors, même si les parcours sont un peu monotones, je recommande sans hésiter et je reviendrai.

Pour bibi, chronos moyens et pas de sub10 sur cet ironman pourtant « Flat, Fast and French » mais je suis quand même content de ma journée, de mon état d’esprit positif et de mon effort solide jusqu’au bout. Et c’est ce qui compte, pas vrai ? ;)

Road to 50@50 => IM n°23 : checked

(c) photos : Arno, bibi et organisation du Frenchman

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